Ecrire aux écrivains

Il m’est arrivé parfois d’écrire à des écrivains, d’avoir l’urgence personnelle de leur faire savoir que leur livre avait compté pour moi, de les en remercier. Je ne l’ai pas fait très souvent mais à chaque fois ils m’ont répondu.

La première fois, c’était il y a longtemps, à Ghislaine Schoeller, qui venait de publier une biographie de Jane Digby, personnage fascinant dont j’avais entendu parler auparavant et dont le destin exceptionnel m’avait fait rêver de réaliser un jour un film sur elle (que personne ne l’ai déjà fait m’étonne, d’ailleurs, il faudrait peut-être que je remette ça à l’ordre du jour ?). Très brièvement : Jane Digby, devenue Lady Ellenborough, scandalisa l’Angleterre puritaine du 19è siècle en demandant le divorce à 21 ans et parcourut ensuite l’Europe en femme libre, séductrice, notamment inspiratrice de Balzac pour un personnage du « Lys dans la Vallée », et finit sa vie dans le désert sous le nom de Jane Digby-El Mezrab, épouse apaisée et aimante d’un cheick syrien….

La deuxième fois, c’était à Yann Moix. J’avais été émerveillée par son premier roman « Jubilations vers le ciel », dont les fulgurances de talent m’avaient bluffée (c’est sans doute le mot juste concernant Moix). Et je lui avais écrit une lettre enthousiaste lui disant tout le bien que je pensais de ce brouillon foisonnant et si prometteur, l’ébauche d’un écrivain mais quelle ébauche ! C’était violent et coloré, cruellement drôle, exagérément lyrique et mordant, ça parlait (gueulait) de vie, d’amour, de sexe, de mort, j’en avais eu des frissons parfois. Même si je me rendais bien compte que ce jeune auteur n’avait pu vivre tout ça et que ce n’était pour certaines pages qu’une démonstration brillante, une débauche d’imagination, voire de fantasme. Moix m’avait appelée quelques jours plus tard, tout ému de cette première lectrice qui se manifestait ainsi, et nous avions dîné ensemble. Finalement le personnage m’avait agacée (il m’agace toujours), et après quelques contacts, je lui avais fait savoir que je trouvais qu’il galvaudait son talent dans d’inutiles émissions télé débiles, où on l’invitait pour son bagou et où il aimait à faire des déclarations péremptoires et qui se voulaient iconoclastes sur tout et n’importe quoi. Nos relations en étaient restées là. Et chacun de ses livres par la suite m’est tombé des mains au bout de 20 pages… Il a un vrai talent d’écriture mais il le met au service, selon mon point de vue, de sujets très factices, voire « modes ». Mais quand il a réalisé « Podium », d’après un de ses romans, j’avoue que je suis bon public et que j’ai trouvé ça plutôt drôle.

La troisième fois, c’était à Anna Gavalda… J’ai une relation particulière avec sa première publication, le recueil de nouvelles « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part ». Je l’ai lu longtemps après sa publication au Dilettante. J’en avais beaucoup entendu parler, j’aimais le titre, j’aimais la fille dont je lisais les chroniques dans quoi déjà ? Télérama ? et que je trouvais plutôt sympa... Et en plus j’adore les nouvelles ! Comment se fait-il que j’aie attendu si longtemps pour lire ce bouquin, je ne sais pas. Mais comme le hasard n’existe pas, peut-être fallait-il que je tombe dessus ce jour-là. Ce jour-là c’était le jour de la mort de Choul, et je n’ai pas été prévenue tout de suite, il s’est même écoulé pas mal d’heures avant que la nouvelle me cueille. Ce jour-là, j’étais allée baguenauder à l’heure du déjeuner, boutiques, sandwich, menu shopping, légère, petit nuage, le jour-même il m’avait dit des mots si doux… bref. Et je tombe sur ce petit bouquin, qui venait tout juste de sortir en poche. Je l’achète et je commence à le lire. Et je suis émue. Et ces mots me parlent si joliment. Je lis une nouvelle, puis deux, puis trois. Et j’avoue je rentre au bureau et j’y suis seule, et il ne se passe rien, et je continue à lire. C’est émouvant, ou drôle, ou bouleversant. Je pense à Choul. Je me dis que, s’il ne l’a pas déjà lu, ça lui plaira énormément. Qu’il faut que je le lui offre. Le soir, ma presque-heure de métro bi-quotidienne. Je m’installe, finit le livre. Je ne sais pas s’il y a du monde, du bruit, je suis dans ma bulle avec les mots et je savoure leur musique. Je pense à lui, à quel point ça va lui plaire. Je referme le livre, il est pour lui, sûr et certain. Sauf que non.

Je ne sais pas pourquoi, quelques jours après, je me suis mise devant mon ordinateur et j’ai écrit une longue longue longue lettre à Anna Gavalda. Pour lui dire que j’aimais la présence amicale de ce petit livre à mes côtés. Qu’il représentait pour moi les quelques heures où Choul était mort et je ne le savais pas encore. Un peu de bonheur insouciant volé au temps, une parenthèse précieuse de chagrin épargné. Pourquoi ai-je éprouvé le besoin de lui écrire tout cela, je ne sais pas. Je l’ai fait, c’est tout. Je me souviens lui avoir dit aussi que j’attendrais sûrement un peu pour lire son nouveau livre qui venait de sortir et qui s’intitulait « Je l’aimais », que j’attendrais qu’il sorte en poche, sans doute… J’ai envoyé la lettre au Dilettante, et quelques jours plus tard, j’ai reçu dans une enveloppe rose une petite carte pleine de douceur signée « Anna (Gavalda) ».

Deux ans plus tard, je crois, je baguenaudais (j’adore ce mot) cette fois au sous-sol du BHV, peut-être pour acheter de quoi installer une étagère de guingois dans mes toilettes, qui sait… J’aime beaucoup le sous-sol du BHV, même si à mes débuts parisiens, j’étais toujours affolée d’aller là-bas, tellement perdue dans ce dédale de vis, boulons, câbles, outils, et trucs inconnus que je me demandais parfois si on ne retrouverait pas mon squelette entre deux rayons bien des années après (c’était une blague avec un copain à moi…). Quant tout à coup, j’entends une annonce au haut-parleur : « Nous vous rappelons que Anna Gavalda est au rayon librairie pour dédicacer son nouveau livre « Ensemble, c’est tout ». Alors je suis montée à l’étage des livres. Je l’ai regardée un moment : elle prenait son temps avec chaque personne qui lui donnait un livre à signer, parlait, posait des questions, souriait (mon Dieu, qu’elle est jolie !), et faisait même de petits dessins avec des crayons de couleur, son chien dormant sur ses genoux (le même qui était sur la couverture de « Je voudrais que quelqu’un…. »). J’ai pris un livre et je suis allée la voir. Et je l’ai remerciée pour son petit mot-tendresse au milieu de jours sombres. Elle s’est souvenue de moi, ou bien a fait gentiment semblant. On a parlé un peu, mais il y avait des gens qui attendaient derrière moi. Elle m’a écrit une jolie dédicace amicale, m’a souri encore une fois et je suis repartie.

J’ai lu son livre, qui n’est pas « littérairement » parfait, loin de là. Il y a même des passages qui donnent la priorité au langage parlé… Mais nom d’un chien, elle sait camper des personnages qu’on ne peut s’empêcher d’aimer ! Et que j’étais drôlement triste de quitter après avoir refermé ce pavé. C’est dans ce livre que je citais l’autre jour qu’elle parle avec amour de Sempé. Alors j’ai retrouvé dans mes archives un exemplaire de ma carte de vœux de l’année d’avant, qui était un dessin de Sempé. Il faudrait que je la retrouve, cette carte : un couple tout modeste à l’air penaud, bien qu’arborant tous deux des nez rouges de carnaval, à la porte d’un restaurant décoré pour un réveillon de premier de l’an, où un homme et une femme à l’air revêche sont en train de mettre le couvert sur de longues tables. Et l’homme les réprimande sèchement : « Non, on vous l’a déjà dit ! Pas avant une demie-heure, trois quarts d’heure ! ».

Je lui ai envoyé la carte en la remerciant pour m’avoir tant fait aimer ces personnages. Et je lui disais qu’il me semblait que ceux-ci pourraient vivre sur grand écran tellement son écriture était « cinématographique ». Elle m’a répondu très gentiment quelques jours après, en me précisant que Claude Berri venait d’acheter les droits. Je crois que le film est en tournage, ou que ça ne saurait tarder….

J’ai une tendresse certaine pour Anna Gavalda. Il paraît qu’il n’est pas de bon aloi de l’aimer, qu’elle est trop « facile à lire ». Madeleine m’a « mise en garde » à ce sujet (merci Madeleine :-)). Sans doute elle a trop de succès, elle est trop jolie, elle a trop fait parler d’elle, cela suscite parfois une jalousie déguisée en mépris ou condescendance… Je n’ai pas beaucoup aimé « Je l’aimais », en fait, que j’ai fini par lire, et j’ai quelques réserves sur le style de « Ensemble c’est tout », mais en aucun cas sur son contenu tellement émouvant et attachant. Et c’est déjà beaucoup.

En fait je crois que nous sommes tous épouvantablement jaloux d’elle (moi je le suis !) d’avoir trouvé un aussi beau titre que « Je voudrais que quelqu’un m’attende quelque part. ». Et je la remercierai toujours pour ce livre-là. Et son humanité dont je ne doute pas une seconde qu’elle est sincère.

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Commentaires

1. Le mercredi 29 mars 2006, 18:46 par samantdi

Anna Gavalda est une écrivaine (je fais partie des personnes qui aiment féminiser les noms, je milite aussi pour que grammaticalement, le masculin ne l'emporte pas sur le féminin dans les cas illogiques, du style "mille filles et un garçon sont allÉS à la foire"...mais ne nous égarons pas) dont j'aime bien la personnalité, et dont j'ai vraiment adoré "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part". Je l'ai fait lire à mes élèves : une grande révélation, même pour ceux/celles qui à priori n'aimaient pas trop lire...

Hélas, je n'ai pas accroché à "Ensemble, c'est tout" qui m'est tombé des mains au bout de 20 pages (il faut dire que je ne suis pas fan des interminables dialogues dans un roman, sinon autant lire un scénario ou une pièce de théâtre) et j'avoue que j'ai du mal à comprendre l'engouement général qu'il a suscité...

En tout cas, le fait qu'elle prenne la peine de répondre aussi gentiment à ses lecteurs est à porter à son crédit.

2. Le mercredi 29 mars 2006, 18:52 par gilda

Large sourire : il y a un lien ténu mais joli avec la note que j'ai l'intention de poster demain ou vendredi.

suite plus tard, si tout va bien :-)

3. Le mercredi 29 mars 2006, 19:09 par Erin

Ma première rencontre avec elle fut "Je l'aimais". J'ai beaucoup aimé, tellement que l'ayant prêté, je me le suis racheté tellement j'avais envie de le relire.
Ensuite, j'ai acheté, le même jour, "Ensemble, c'est tout" et "je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part". J'ai pris d'abord le recueil de nouvelles et j'ai été déçue. Je n'ai pas retrouvé la même "magie" (la mienne sans doute). J'ai attendu quelque temps et je me suis plongée dans "ensemble, c'est tout". Je l'ai beaucoup aimé, dévoré même. Mais mon coeur va au premier que j'ai lu...
Il est drôle qu'à chacune de mes lectures de ce livre, j'ai toujours l'espoir que la fin change... Je suis émue (pour ne pas dire que je p...) aux mêmes passages...

Je ne sais pas analysée comme vous l'écriture d'un livre. Moi, je lis avec mes tripes, avec mon coeur, avec mon imagination... Alors je me sens peut être infiniment proche de "je l'aimais", peut être, sans doute que sa lecture m'a aidé, m'aide encore, à comprendre, à accepter, à patienter, à aimer...

Sur mon blog d'avant, j'avais parlé d'elle brièvement, et j'avais eu le même genre de remarque... Dans cette note, je parlais d'un livre que j'avais adoré (c'est la seule fois où j'ai réussi cet exercice), quelques jours plus tard, je reçus un mail de son auteur... Surprise je fus oui ! Je l'ai remercié, et ai fait une note pour dire combien j'avais été touché. Elle a du lire mon blog quelques temps, parce que j'ai reçu un mail suite à une note quand mon papa est parti.
Il faudrait que je "rapatrie" cette note dans mon boudoir... J'y coure (virtuellement vaut mieux !)

4. Le mercredi 29 mars 2006, 19:12 par Anne

J'ai écrit une fois à un auteur. Pas un majeur mais un que j'aime depuis si longtemps...

J'ai écrit pour mes 15 ans à Patrick Cauvin. Sa réponse est mon marque-page depuis.

Et j'ai aussi une collection de livres en double, pour cause de rachetés dans le but de les faire signer au Salon du Livre.

Comme j'aime ton billet ! Tu voudras bien me le signer quand on se rencontrera ?

5. Le mercredi 29 mars 2006, 19:54 par obni

Rien à voir, mais un jour j'ai rencontré Angelique Ionatos, qui dédicaçait des albums… et j'ai eu le même sentiment que toi avec Anna Gavalda… j'ai (ma famille et moi en l'occurence) rencontré une personne d'une gentillesse inouie…

6. Le mercredi 29 mars 2006, 20:05 par Cuné

Quel joli billet encore Traou, c'est chouette de te lire nous raconter tes lettres aux écrivains.

7. Le mercredi 29 mars 2006, 20:55 par alice

Moi non plus je ne boude pas le plaisir que j'ai pris à lire "Ensemble c'est tout". Ce n'est peut-être pas de la "grande littérature" mais ce fut pour moi un grand bonheur de lecture. Et tu as de la chance d'avoir vu l'auteure en vrai comme disent les enfants. Bonne soirée, tit' poulette.

8. Le mercredi 29 mars 2006, 21:11 par Yves Duel

Tant mieux si, en plus, elle est trop jolie !

(quel joli billet !)

9. Le mercredi 29 mars 2006, 22:29 par Swâmi Petaramesh

Il m'est arrivé une fois d'écrire à un homme qui avait écrit un livre - et même plusieurs - mais que je ne qualifierais pas à proprement parler d'"écrivain".
Ils avaient, l'homme et ses livres, beaucoup compté pour moi.
Il me fit la grâce d'une réponse, qui fut un immense cadeau.

10. Le mercredi 29 mars 2006, 22:40 par en français dans le texte

...

11. Le mercredi 29 mars 2006, 23:36 par c6l

Je n'ai jamais osé leur écrire... ( à A.Gavalda entre autres)

12. Le mercredi 29 mars 2006, 23:49 par Traou

Samantdi > Tu devrais réessayer "Ensemble, c'est tout", parce que personnellement, il m'a fallu plus de 20 pages pour accrocher, je tirais dur au début, et puis après....

Gilda > J'irai surveiller chez toi encore plus que d'habitude, alors :-) Bises

Erin > Tu me donnes envie de relire "Je l'aimais", du coup. Et je n'ai pas bien compris, c'est Anna Gavalda aussi, l'auteur dont tu parles et qui t'a laissé des mails ?...

Anne > Ah, Patrick Cauvin, qu'est-ce que j'ai pu dévorer ses livres (mon préféré, c'est "Laura Brahms", c'est beau et atroce). Quand est-ce qu'on se voit ? Avant ou après Cro-Mignon(ne) ? Paris-Carnet ?

Obni > Angélique Ionatos, cela ne m'étonne pas non plus, elle a l'air... bien. Et elle est vachement belle aussi !

Cuné > Avec tous ce que tu lis, tu dois bien en écrire de temps en temps des lettres aux écrivains ?

Alice > Y'a pas que les enfants, moi aussi je dis ça, d'abord ! ;-) Tit' poulette t'embrasse !

Yves Duel > Ta visite me fait toujours plaisir ! Oui, en plus du succès, elle est TROP jolie (y'a pas d'justice, mon pauv' monsieur) :-)

Swâmi > Et on n'a pas le droit de savoir qui c'est ?.... Serait-ce Arnaud ?

En français > Trop fatiguée par dotclear, c'est terrible :-)

C6L > En fait il faut toujours oser, je crois que les gens aiment toujours qu'on leur dise qu'on aime ce qu'ils font, qu'on y a été sensible...

13. Le jeudi 30 mars 2006, 00:15 par Madeleine

Je lis seulement maintenant ce billet ...
Comme tu dis bien les choses ! tant de choses si belles ...

14. Le jeudi 30 mars 2006, 00:36 par Swâmi Petaramesh

@Traou : Tu n'as pas honte de chercher à me faire dire ce que je n'ai pas dit ? ;-)

Mais je vois que ta boule de cristal n'est nullement fissurée. La réponse est : "évidemment".

15. Le jeudi 30 mars 2006, 06:56 par Cuné

Ben non, jamais fait ça. Ma façon à moi de leur rendre hommage c'est de parler de leurs livres. En fait je ne m'intéresse pas trop à l'écrivain, plus à ce qu'il écrit. ça n'empêche pas que je sois toujours ravie et reconnaissante quand ils se manifestent, mais les solliciter me fait peur.

16. Le jeudi 30 mars 2006, 09:24 par Anne

Je dirais : quand tu veux/peux à partir du 21 avril :-)

17. Le jeudi 30 mars 2006, 10:00 par Anitta

J'ai adoré Ensemble c'est tout pour ce qu'est ce livre : une tentative de capter le réel et d'en retranscrire les sens / l'essence. Donc : du dialogue, des mises en situation, des interactions entre les personnages... Et donc aussi : quelques lourdeurs, invraisemblances et moments d'ennui (je passe sur le very happy end). Et deux moments qui respirent la vie : le réveillon avec Franck et le cochon qu'on tue... Après, on aime ou pas, on accroche ou pas : peu me chaud. Mais cet espèce de snobisme consistant à dénigrer Anna G., son style, son oeuvre, outre qu'il est à mes yeux très "parisien" (germanopratin, devrais-je dire) m'a toujours paru être l'expression d'une sourde et finalement assez compréhensible jalousie... Dès lors...

18. Le jeudi 30 mars 2006, 10:01 par Erin

Je peux trackbacker chez moi mon billet, même si cela n'est pas tout à fait le même sujet ?

Non, ce n'est pas Anna Gavalda... C'est une jeune écrivaine (féminisation juste pour faire plaisir à samantdi ;-) ), Cécile Krug.
Je n'aurais jamais pu expliquer pourquoi j'ai tant aimé "Je l'aimais". Je ne sais pas faire ça...
Du coup je me suis replongée dedans.... 4e ? 5e lecture ?
Tu écris si bien (comme d'hab !) que ça me donne envie de faire une petite série sur mes livres préférés... Je me lance un sacré défi là :-)

19. Le jeudi 30 mars 2006, 10:46 par Traou

Madeleine > Ben oui, tu pouvais pas le lire avant, tu étais bien trop occupée à piapiater, je parie ! ;-)

Swâmi > J'en étais sûre ! Moi il ne m'a jamais écrit vu que moi non plus, mais je l'ai vu une fois en vrai (un regard qu'on n'oublie pas)...

Cuné > Et tu leur rends de sacrés hommages... (mais combien de livres lis-tu par jour ?....)

Anne > On va s'organiser ça, rendez-vous par mail :-)

Anitta > En fait ce livre ressemble à la vie... C'est ce que certains aiment et d'autres lui reprochent...

Erin > Bien sûr tu peux trackbacker ! Et je ne connais pas cette Cécile Krug, alors raison de plus.

20. Le jeudi 30 mars 2006, 10:55 par Vroumette

Je vais faire original, mais tout pareil en ce qui concerne tes impressions sur les livres d'Anna Gavalda. J'ai été totalement enthousiaste à la lecture de '"Je voudrai que quelqu'un m'attende quelque part", et j'ai eu davantage de difficultés pour "rentrer" dans "Ensemble c'est tout", mais ayant persévéré, je me suis prise d'affection pour les personnages et n'ai finalement pu décrocher.

En revanche, je n'ai jamais eu le courage de leur écrire car je me suis toujours dit qu'à la réception de mes lettres, ils allaient se dire "mais c'est qui cette barge qui m'écrit !". Je devrais peut-être.

21. Le jeudi 30 mars 2006, 11:03 par Swâmi Petaramesh

Et dire que je n'ai pas lu Anna Gavalda. Je ne sais absolument pas qui c'est, d'ailleurs.
On va voir le trou de ma culture ;-)
Il est vrai que je lis assez peu de romans, et particulièrement peu ces temps-ci.
Chez moi, les périodes de boulimie lecturienne alternent avec des périodes sans-lire, où laisser doucement infuser ce qui a été lu auparavant.
Actuellement, c'est plutôt une période sans-lire. Du mal à me concentrer d'ailleurs. J'ai commencé à (re-)lire plusieurs ouvrages de ma bibliothèque, tous me sont tombés des mains vers la page 20 au cours des dernières semaines.
Il faut croire que rien dans tout cela n'est ce que j'ai besoin de lire actuellement. Ou peut-être ai-je davantage envie d'écrire, plutôt que de lire ?
Heureusement qu'il y a les blogs :-)

22. Le jeudi 30 mars 2006, 12:23 par c6l

Cécile Krug "demain matin si tout va bien "drôle, et facile à lire :)
ça devrait te plaire Traou.

23. Le jeudi 30 mars 2006, 12:58 par gilda

Alors finalement, ton billet m'a parlé si fort que j'en ai écrit un autre que celui que j'attendais, mais qui cette fois lui est complètement relié.
C'est la vie (des blogs ...) :-) !

Traou, méfie toi des Arnaud au charme fou (si c'est bien qui je crois que c'est et si je peux me permettre) ;-) :-) .

24. Le jeudi 30 mars 2006, 13:42 par Fauvette

J'aime beaucoup ton écriture, et ce que tu nous dis.
Critiquer Anna Gavalda c'est l'étendard du snobisme parisien.
Moi je l'aime bien, j'aime bien lire aussi ses billets dans le Journal du Dimanche ; et je suis ravie de son succès.

25. Le jeudi 30 mars 2006, 14:19 par Traou

Vroumette > Il ne faut jamais s'empêcher d'écrire à quelqu'un, surtout quand on veut lui dire des choses agréables. Au pire il ne répond pas. Et pour avoir vu circuler dans ma vie professionnelle quelques courriers adressés à des acteurs connus, je peux te dire que les barges, c'est pas nous !!

Swâmi > Et bien il faut que tu lises "Je voudrais que quelqu'un..." ce sont des nouvelles qui ne font même pas 20 pages pour la plupart. Exactement la dose de lecture qu'il te faut !

C6L > Sur la recommandation d'Erin et la tienne, figure-toi que je voulais acheter ce livre à l'heure du déjeuner. Par un étrange concours de circonstances, que je m'explique mal, je ne suis pas revenue avec ce livre, mais en revanche avec une paire de pompes... Ce que c'est qu'une fille, quand même.... ;-)

Gilda > Ton billet est incroyable ! Blogs croisés aujourd'hui... :-)
Je ne sais pas si nous pensons au même Arnaud ?... Il n'y a vraiment pas lieu de se méfier de celui dont nous parlons avec Swâmi... Arnaud D....

Fauvette > Je ne savais pas qu'elle faisait des billets dans le JDD. Je vais vraiment finir par lui envoyer le lien vers ce billet et celui de Gilda pour lui dire qu'on l'aime !

26. Le jeudi 30 mars 2006, 15:08 par Madeleine

Et si ensuite son prochain livre parle d'internet et de blogs (surtout de blogs hein ?), on saura pourquoi ;-)

27. Le jeudi 30 mars 2006, 17:57 par Erin

N'achète pas le livre... Je me ferais un plaisir de te le passer, mercredi ;-)

28. Le jeudi 30 mars 2006, 18:13 par Erin

C'est encore moi... Renseignement pris, "Demain si tout va bien" ne paraitra en édition de poche chez "j'ai lu" que mi-mai.

29. Le jeudi 30 mars 2006, 18:58 par coumarine

Toujours émue par tes billets chère Traou...tu touches au coeur...

30. Le vendredi 31 mars 2006, 01:49 par bailili

je vais faire très original : j'adore Anna Gavalda, enfin ce qu'elle écrit bien sûr ! j'avais même prévu d'en faire un billet > raté mais j'suis toujours à la bourre, alors...
le film sur "Ensemble c'est tout" est en cours de tournage, l'actrice qui devait y jouer était au départ Charlotte Gainsbourg mais comme elle s'est blessée, c'est Audrey Tautou qui la remplace... j'ai été vraiment déçue que ce ne soit pas Charlotte, je trouve qu'elle aurait bien incarné la jeune femme frêle qui traîne ses cailloux et pis j'aime pas Audrey Tautou... bon passons.
Traou, je lis tes billets avec toujours beaucoup de plaisir. merci!

31. Le vendredi 31 mars 2006, 08:23 par Traou

Madeleine > Oui mais là on lui écrira pour lui demander des sous ! (En fait, c'est pas drôle, ça me fait penser à ce qui arrive à La Boite à Images, voir là : laboiteaimages.hautetfort...

Erin > Merci ! Et à la semaine prochaine !

Coumarine > Merci à toi, jolie brodeuse de délicats abécédaires de mots...

Bailili > Et pourquoi tu ne ferais pas de billet sur Anna Gavalda si tu en as envie ? Au contraire. Tu as sûrement tes propres émotions par rapport à ses livres, différentes. Cela fera encore un billet croisé (tu as lu celui de Gilda ?).

32. Le vendredi 31 mars 2006, 08:23 par c6l

quelle couleur les pompes?

33. Le vendredi 31 mars 2006, 08:31 par Traou

C6L > Ah, toi aussi, t'es une fille ! :-) Petites ballerines noires plates basiques (avec une petite bordure fil blanc en zigzag). J'en avais plus, alors j'étais bien OBLIGÉE d'en racheter !...

34. Le vendredi 31 mars 2006, 08:43 par Fauvette

Petites ballerines noires plates ? Bien, bon choix. Moi j'aimerais des dorés, mais j'ai trop peur de ressembler à la Mélinda, l'une des soeurs Picard de Samantdi.

35. Le vendredi 31 mars 2006, 08:58 par Traou

Fauvette > Non, des dorées l'été c'est super joli ! Il y en a des très mignonnes chez Zara en ce moment, j'ai failli, mais en fait j'en ai déjà.... :-)

36. Le vendredi 31 mars 2006, 09:33 par fuligineuse

Bonjour Traou, c'est la première fois (je crois) que je visite ton blog, venant de chez Gilda que je considère comme une amie... ta manière d'écrire me plaît bien, et je crois que je reviendrai ! En attendant, bonnes lectures ! (signé : une autre fan de Mlle Gavalda)

37. Le vendredi 31 mars 2006, 10:04 par Madeleine

Pffff ! (comme Baïlili alors et merci pour l'info) j'aurais préféré Charlotte à Melle Tautou.

38. Le vendredi 31 mars 2006, 10:17 par Gei

Bravo, tu m'as convaincu de lire "je voudrais que quelqu'un...". Ca faisait longtemps que je tournais autour, je suis assez sensible aux titres (l'exemple qui me vient à l'esprit à ce sujet est "extension du domaine de la lutte" d'un jeune auteur dont je n'avais jamais entendu parlé...).

Je ne crois pas que j'irais jamais écrire à un auteur, peut-être que la lecture reste quelque chose de trop égoïste pour que j'aille partager ça avec quelqu'un, même celui qui l'a fait.

PS, qui n'a rien à voir : je suis surpris et ça m'amuse de voir que samantdi lit ton blog, moi qui vient de découvrir le sien à la suite d'une longue histoire triste (j'ai bouillonné en lisant la note en question d'ailleurs, mais je me suis forcé au silence. Il ne fait pas bon être juge et partie, qui plus est à plusieurs titres...).

Je vais finir par croire qu'au-delà des apparences entropiques, la blogosphère est au final un monde mouvant mais limité dans l'espace. Plus un cerveau aux synapses changeants qu'une galaxie en extension permanente...

PS2 : je ne serai pas à prochain Paris-Carnet, puisque quelqu'un m'attend, quelque part, ce jour-là. Et ça n'empêchera pas la blogosphère de tourner.

39. Le vendredi 31 mars 2006, 11:21 par Traou

Fuligineuse > Bonjour et bienvenue ici, je t'avais aussi croisé chez Gilda et fait quelques petites visites chez toi (discrètes jusqu'à présent ;-)) A très bientôt, ici ou ailleurs !

Madeleine > Moi aussi je trouvais le casting "Charlotte" plus adapté au type du personnage, mais en même temps je la trouvais un peu âgée pour le rôle...

Gei > Tu es fort mystérieux, aujourd'hui (dans ton PS1)....
Quant au "jeune auteur inconnu" de "Extension du domaine de la lutte", tu as dû en entendre parler un petit peu depuis, je pense :-) (et il n'est pas si jeune...)

40. Le vendredi 31 mars 2006, 16:10 par Swâmi Petaramesh

@Traou : > "Et bien il faut que tu lises "Je voudrais que quelqu'un...""

Et bien voilà, tu as réussi à me pousser jusqu'à la FNAC du coin ; Anna va compter un lecteur de plus grâce à toi. Tu devrais lui demander des royalties ;-)

> "ce sont des nouvelles qui ne font même pas 20 pages pour la plupart. Exactement la dose de lecture qu'il te faut !"

Je suis heureux de voir que tu estimes mes deux neurones capables d'avaler 20 pages sans court-circuit majeur ;-)

Blague dans le coin, j'ai plutôt été un peu déçu par le poids-plume de l'ouvrage. Ca fait tout juste un amuse-gueule pour l'apéro, ça, juste avant le pâté Hénaff ;-)))
..et dès que je trouverai le temps de me poser 5 minutes avec un bouquin... Paf ! Tout de suite après, je n'aurai de nouveau "plus rien de neuf à lire"... Snifff...

41. Le vendredi 31 mars 2006, 16:15 par Traou

Swâmi > "Je suis heureux de voir que tu estimes mes deux neurones capables d'avaler 20 pages sans court-circuit majeur ;-)"

Mais loin de moi cette idée !!! Je faisais référence à ton précédent commentaire :

"J'ai commencé à (re-)lire plusieurs ouvrages de ma bibliothèque, tous me sont tombés des mains vers la page 20 au cours des dernières semaines."

Donc, là quand ça te tombera des mains, tu seras pile à la fin de la nouvelle, cqfd. (je ne suis pas QUE désagréable, non plus... ;-))

42. Le vendredi 31 mars 2006, 16:17 par Swâmi Petaramesh

@Traou : Je plaisantais, moi aussi ;-)
...et qui a dit que tu étais désagréable ?

43. Le vendredi 31 mars 2006, 16:22 par chondre

J'ai toujours hésité à envoyer un courrier à un écrivain. Et pourtant, combien de fois j'ai eu envie de franchir le pas et d'exprimer le plus simplement possible toute ma reconnaissance et mon admiration...

44. Le vendredi 31 mars 2006, 16:30 par Swâmi Petaramesh

@Chondre : Une suggestion pour résoudre ce dilemme : Ne lire que des écrivains morts ;-)

45. Le vendredi 31 mars 2006, 17:49 par Swâmi Petaramesh

__@Traou :__ "Donc, là quand ça te tombera des mains, tu seras pile à la fin de la nouvelle"

Tu as raison, le temps que j'entende mes Nains crier en choeur "On a faim ! On a faim !", j'ai déjà lu les deux premières.
Extrêmement bien écrit.

A la première, tu te dis "oui, assez parisien, c'est léger, c'est gentil, c'est plaisant, c'est finement observé" - ce qui veut dire en gros "ce n'est pas immortel"...
...et le deuxième te cueille d'un uppercut au foie.

46. Le vendredi 31 mars 2006, 18:09 par Nawal

Hi Miss,
Oui très jolie note une fois encore :-)
J'en ai eu l'envie quelques fois, mais je n'ai jamais écrit à un auteur.
Un que j'adore c'est Jean-Luc Coatalem.
Mais j'aime aussi beaucoup lire Gavalda. Son premier "roman" (ses nouvelles en fait) est mon préféré. Même si "Ensemble c'est tout" a accroché un sourire béat et prononcé à ma face plusieurs jours durant ...
Bizzz et à très bientôt ! Nawal.
Ps : Je ne peux pas résister à t'envoyer un "mail spam", pour le concert Gospel de ce soir ;-) j'arrive ... comme dirait Brel !

47. Le vendredi 31 mars 2006, 22:07 par ko

@ Tous et toutes : je ne peux y résister, puisque nous causons lectures. Déjà, moi z'aussi je fais partie de la secte de celles&ceux qui se sont fait cueillir par "je voudrais que..." => sur les conseils d'un pote à l'époque, et je l'ai fait tourner aussi. Depuis, n'ai pas relu la donzelle, pas eu l'occase. Peut-être cet été ?

Je voulais vous signaler, mais peut-être certain-es l'ont-elles lu : "L'Art de la joie", de Goliarda Sapienza, aux éditions Viviane Hamy (soit-elle bénie, cette dame, l'éditrice de Fred Vargas...). Cela fait plusieurs mois que les libraires le plébiscitent, et je plonge enfin dedans, en même temps que mon âme-soeur, et nous sommes déjà bouleversées...

48. Le vendredi 31 mars 2006, 22:53 par gilda

Ko, je ne sais pas qui vous êtes mais je vous embrasse bien fort
(pour Goliarda Hamy et pour Viviane Sapienza ;-) che anch'io amo), en plus que la traduc est formidable (je lis en italien en m'aidant du français) ... et ne résistez pas puisque nous parlons lectures !

49. Le vendredi 31 mars 2006, 23:57 par bailili

> je voudrais parler à ko, rien que parce qu'elle a cité Fred Vargas, le meilleur auteur, pardon la meilleure auteure, de roman policier et française en plus ! c'est à tomber par terre, Fred Vargas. il faudra que j'en parle un jour...
comment on peut aller voir ko ??

50. Le samedi 1 avril 2006, 10:58 par Traou

Chondre > J'aimerais bien que tu nous dises à qui tu aurais eu envie d'écrire...

Swâmi > Du coup, il faut que je les relise (mais pas très envie en fait, elles sont bien dans mon souvenir). Mais je crois que rappeler quelles sont la première et la deuxième...

Nawal > Arrrggghhh, j'ai trouvé ton mail trop tard..... Next time ! Quant à Jean-Luc Coatalem, je ne connais pas, je le note pour ma prochaine virée libraire.

Ko > J'ai drôlement bien fait d'écrire ce billet, encore des auteures à découvrir, j'adore ça.

Gilda > Il faut que j'aille prendre des notes chez toi aussi pour les titres de livres, j'ai vu que Samantdi en avait trouvé un qui la ravit.

Bailili > D'accord pour Fred Vargas. Et on ne peut aller voir Ko (pour l'instant) : elle n'a pas encore de blog...

51. Le samedi 1 avril 2006, 10:58 par scarpeta

Anna Gavalda fait partit de mes auteurs douceurs. Elle accessible et répond à ses lecteurs.

52. Le samedi 1 avril 2006, 11:19 par Swâmi Petaramesh

@Traou: >"Du coup, il faut que je les relise (mais pas très envie en fait, elles sont bien dans mon souvenir)."

Tiens c'est amusant ça. Moi aussi, il y a des livres, des musiques ou des films que je préfère garder en moi plutôt que de les relire, revoir ou ré-écouter.
Quand je les ai suffisamment "absorbés" et que, comme tout ce qui nous touche, j'en ai été plus ou moins transformé.
Ce que l'on garde à ce moment-là, et avec le temps, n'est pas forcément un souvenir précis, mais plutôt cette impression, cette sensation, et cette petite transformation que cela nous a laissé.
On pourrait d'ailleurs en dire autant de certains être que l'on a rencontrés, ou même seulement, parfois, croisés.
Il y a aussi des livres que j'ai lu une dizaine de fois avant de les laisser infuser...

J'ai dépassé la moitié de "Je voudrais que quelqu'un...". C'est un livre magnifique. C'st presque un livre de peintre, une peinture de mots, de ces scènes apparemment anodines qui révèlent une vérité aigüe.
Je suis heureux que tu me l'aies fait connaître.

53. Le samedi 1 avril 2006, 11:40 par gilda

Je fais la livraison à domicile tellement ce fut pour moi un bonheur de lecture (si l'histoire en est sombre, mais si bien racontée) :
il s'agit d'"Un homme dans la poche" d'Aurélie Filippetti chez Stock, vient de paraître, facile à trouver.

54. Le samedi 1 avril 2006, 23:25 par LaCuillerEnBois

Je n'ai lu que "Ensemble c'est tout" et j'ai adoré. Quitter cette histoire fut dure...
Le livre m'avait été prêté par une amie. Je pense que je vais l'acheter.
Je vais chercher également les autres livres.

55. Le samedi 19 août 2006, 12:22 par pomme

Ca y est, je l'ai trouvé ce fameux billet... je ne regrette pas, quel joli récit... merci Traou !

56. Le lundi 11 septembre 2006, 16:19 par Marie Bretagne

Jacqueline, qui dispose d'un blog msn sur http://cilebleuo.spaces.live.com/ m'a conseillé de venir sur votre espace pour vous découvrir, me disant que j'allais aimer. Je ne sais pas si elle imagine que nous aurons des affinités par le simple fait que nous sommes toutes deux amoureuses de la Bretagne ou à cause de notre amour des mots... je n'ai pas posé de question et, bien que la connaissant peu, ma curiosité n'a pas résisté et voilà, je suis venue. Et j'ai aimé. Ce serait bien trop long de vous dire ce qui m'a retenue particulièrement car vous avez la plume facile et quel que soit le sujet. Mais j'ai beaucoup apprécié et suis toujours touchée par les gens qui savent écrire, qui ont un certain humour et à fortiori qui aiment la Bretagne. Mais je ne vois rien (ou bien je suis fatiguée) de récent sur votre espace. Mon habitude du maniement msn m'a t'il rendue incapable de mettre la main sur des écrits récents ??? En tout cas j'ai eu plaisir à vous lire, un peu, puis un peu plus et enfin encore beaucoup plus, en savourant. Chère Traou, si tant est qu'ils aient quelque importance, vous avez les compliments de Marie Bretagne pour votre style et vos mots.

57. Le lundi 11 septembre 2006, 20:41 par Traou

Bonjour Marie Bretagne. Merci beaucoup de vos mots aussi jolis que votre joli nom... Pour des écrits récents (mais il est vrai qu'en ce moment je me tiens un peu à distance des blogs, le mien et les autres), cliquez tout bêtement sur le titre "Traou" sur la photo de ciel, là-haut, vous aurez les derniers... A bientôt, ici ou ailleurs

58. Le samedi 19 janvier 2008, 14:51 par Boumille

Bonjour,

Je tape sur google : ecrire aux écrivains et je tombe sur votre blog. Pour info, à la base je cherche à écrire à Anna Gavalda. Quelle coïncidence de voir dans votre article qu'elle fait partie des écrivains auquels vous avez écris. Le hasard fait bien les choses. J'aimerai vous demander où vous lui avez écris, l'adresse... Merci d'avance pour votre aide... Camille

59. Le samedi 9 août 2008, 00:04 par Nos

Bonjour Traou,

Tu n'as pas répondu à Camille, alors je n'ai peut-être aucune chance, mais après pas mal de recherches pour l'adresse d'Anna Gavalda, je n'ai rien trouvé, à part toi, qui apparemment l'a trouvée (mais comment tu as fait ??)

Je n'ai encore jamais écrit à un auteur, mais après trois bouquins qui m'ont littéralement enchantée, j'aimerai bien le faire. Tu voudrais bien m'envoyer son adresse pour me filer un coup de pouce ?

60. Le dimanche 10 août 2008, 17:47 par Traou

Bonjour Nos,

Si, si j'avais répondu à Camille sur son mail. Rien de plus simple pour écrire à Anna Gavalda, comme à tout autre écrivain : ll faut adresser le courrier à son éditeur qui fait suivre scrupuleusement. En l'occurrence, il s'agit des Editions Le Dilettante, 19 rue Racine 75006 Paris.

Elle avait à coeur de répondre à tout le monde, je ne sais si elle en trouve encore le temps avec l'accroissement spectaculaire de ses lecteurs, on ne pourrait lui en vouloir...

61. Le lundi 11 août 2008, 20:07 par Nos

Maintenant que tu le dis ça parait tellement logique que je me demande pourquoi je n'y ai pas pensé. Merci beaucoup Traou !

La discussion continue ailleurs

1. Le jeudi 30 mars 2006, 12:52 par Traces et trajets

Le cadeau d'anniversaire

presque à Melun, automne 2005, quand il faisait encore beau. L'homme au téléphone avait une voix fort douce et chaleureuse. Je ne le connaissais pas ; du moins ne l'avais jamais rencontré. Dés qu'il se présenta, je sus qui

2. Le samedi 19 août 2006, 17:27 par Le boudoir d'Erin

Je l'aimais

Ma première rencontre avec Anna Gavalda fut son premier roman "Je l'aimais". Je ne savais absolument rien d'elle...

3. Le dimanche 20 août 2006, 14:07 par Baïlili, jardinière photographe amateure

Anna Gavalda, elle nous chamboule, quand même!

Je viens de lire pleins de comm sur "Anna" au fil des blogs. Chez l'une j'ai retenu que la critiquer faisait très snobinard ou "germanopratin" (saint-germain des prés) et que finalement c'est l'expression d'une simple jalousie sur son succès, ce en qu