Coeurs et Culs

Chais pas si c'est une bonne idée d'avoir choisi ce titre de billet ?... Bof, j'm'en fiche, après tout.

Je parle ici rarement de cinéma. Une fois n'est pas coutume : tout à l'heure, sort le film d'Alain Resnais "Coeurs", que j'ai eu l'occasion de voir il y a quelques semaines. Ce film m'a laissée dans un état de... jubilation absolue. Que je ne m'explique pas tout à fait. Je deviens de plus en plus nulle pour expliquer pourquoi j'aime les choses que j'aime (les gens aussi).

Je me souviens d'une salle on ne peut plus tiède à la fin du film. Et de la formidable envie de rire qui était la mienne.

Il m'est arrivé de croiser Alain Resnais parfois, dans la rue pas loin de mon bureau, du côté des Champs Elysées. Peut-être habite-t-il par là ? Un être couronné de neige, maigre, un peu vacillant aujourd'hui, si présent !

"Coeurs" est le film d'un homme de plus de 80 ans qui connaît intimement l'humain. Infiniment. C'est un film sur la solitude, sur les secrets de chacun, les secrets qui isolent des autres, un récit de la non-rencontre, permanente. Il filme ses personnages parfois d'en haut, au centre d'appartements sans plafonds, comme autrefois il filmait les errements des souris de "Mon Oncle d'Amérique", pour illustrer les théories d'Henri Laborit sur le comportement humain.

Il a l'air si grave, si sérieux, Alain Resnais quand on le voit, quand on l'entend. Et pourtant, depuis quelques années, l'homme de "Hiroshima, mon amour", de "Providence", est léger, drôle, pointant l'humain d'un doigt tendre bien que lucide, partout, tout le temps. On chante et on danse dans ses films. Et on se moque de la gravité, même si elle suinte de chaque scène. Il se permet tout : marier la prière et le sexe, des frère et soeur qui ont l'âge d'être parent et enfant, un vieillard féroce invisible, des ratages, des espoirs déçus, le tout dans l'ouate d'une neige omniprésente. Pas de cris. Ou si rarement. Ce sont des aspérités tranchantes qui ont l'apparence du lisse. Par politesse sans doute. Que j'aime cette politesse-là. Qui dit merde quoi qu'il en soit. Avec tendresse.

Je me souviens de la perplexité de certains spectateurs (surtout des américains présents : un tel scénario est trop français, inimaginable chez eux...). Et de l'impossibilité que j'avais de dire moi-même pourquoi mon oeil pétillait de joie à la sortie de ce film-là, malgré l'amertume du propos, sans doute à cause de cela, exprimé comme rarement. Une américaine qui cherchait à comprendre m'a dit "Sans doute, tu te reconnais dans un des personnages ?". J'ai éclaté de rire et j'ai dit "Oh oui, je suis TOUS les personnages ! Sans nul doute..."

C'est drôle, le dernier film que j'ai vu parle de coeur aussi. Sous couvert de cul. Mais c'est la même chose, souvent, même si ce n'est pas forcément évident, non ?

J'ai bien aimé "Short Bus". C'est brouillon et modeux, new yorkais exclusivement et ça se termine dans une apothéose de guimauve qui m'a gonflée. Genre : tout finit par une chanson mielleuse, on s'aime tous et on a résolu tous nos problèmes, d'ailleurs plus personne n'a envie de mourir et tout le monde jouit comme il se doit. Pénible. Après nous avoir décrit les divers problèmes sexuels et amoureux des personnages, on dirait que le réalisateur (aidé de ses excellents interprètes eux-mêmes au scénario) a eu envie de boucler à tout prix son film, de façon fort improbable : l'une va connaître son premier orgasme par la grâce d'un joli couple partageur; avec un peu de veine la dominatrice trashy-artiste, qui sait aussi pleurer, trouvera bien le gentil mari auquel elle aspire sûrement au fond; les solos trouvent leur âme soeur en deux coups de cuillère à pot... Sans compter la fraternité sexuelle et le mélangisme homo-hétéro qui tient de la pure vision artistique, quand même. Mais j'ai bien aimé la sincérité foutraque des personnages, le ton libre avec lequel tout ce petit monde parle du sexe et le pratique comme faisant très naturellement partie de la vie, ce qui n'est pas si courant, au cinéma comme dans la vie, il faut bien le dire.

Ce que j'ai moins aimé, c'est le mec - alléché par les promesses de l'affiche et de la bande-annonce (la bien nommée en ce cas) - qui a trouvé le moyen de venir s'asseoir dans le fauteuil juste à côté du mien (en pleine après-midi en semaine - vivent les RTT - 10 péquins dans la salle...). J'ai déménagé 3 fauteuils plus loin, mais comme sa présence de plus en plus haletante commençait à me gâcher le film, je n'ai pas tardé à lui signifier de façon fort peu amène, je l'avoue, de débarrasser fissa MA rangée de fauteuils et d'aller se branler ailleurs ! (c'est de sa faute aussi, il lirait mon blog, il saurait que je ne supporte pas le moindre bruit perturbant au cinéma, et ce QUEL qu'il soit ! Il faudra que je le dise combien de fois ?!!).

Ceci dit, je l'aime bien aussi, cette affiche, je la trouve... douce, allez savoir pourquoi. Je me demande si je ne vais pas la mettre chez moi (en petit format quand même, faut pas charrier, et puis je n'habite pas un hall de gare), avec celle de "Coeurs". Elles seraient dans le ton de celles qui trônent déjà sur les murs de ma chambre, d'ailleurs, quand j'y songe : "Coup de Coeur" (MON film à moi, si vous ne le savez pas) et "Et la tendresse ? Bordel !", pour laquelle j'ai une certaine... tendresse. Quoi, c'est tendancieux ?! Ah bon ?...

Short bus

Coeurs

Coup de coeur

Et la tendresse

Commentaires

1. Le mercredi 22 novembre 2006, 10:45 par Anne

J'ai un problème avec Resnais, c'est que Sabine Azéma me tape sur les nerfs. En revanche comme je suis amoureuse de Lambert Wilson depuis des années...

(Quoi je ne ferai jamais une bonne critique de cinéma ??!!! :-D)

2. Le mercredi 22 novembre 2006, 11:34 par gilda

Même si tu dis que tu ne sais pas dire pourquoi (tu l'as aimé) tu donnes rudement envie d'aller voir "Coeurs". J'ai de "Smoking - No smoking" un souvenir tenace d'autant plus que je l'avais vu chez moi en vidéo sur une quinzaine de jours par bribes à cause de ma fille tout bébé et qui m'empêchait de faire quoi que ce soit de façon continue et que depuis ma vie s'est chargée de me confirmer combien un entier "destin" peut dépendre d'une cigarette ou non reprise par quelqu'un d'autre et qu'on peut mourir d'un choix si minuscule et de ses conséquences. J'y pense souvent. Certaines scènes me sont restées, dont je ne sais pas si elles me consolent ou m'affligent (1) mais après tout c'est une présence.

Pour l'autre en revanche, je n'ai pas trop envie, en plus que je déteste les fins à la guimauve.

(1) pas les scènes en tant que telles mais ce qu'elles signifient sur le cours de la vie.

3. Le mercredi 22 novembre 2006, 12:19 par Pablo

Admirables et étonnants ces réalisateurs de plus de 80 ans qui continuent à faire des films d'une telle fraîcheur (bon, pas encore eu l'occasion de voir le dernier Resnais, ce sera probablement dans xxxx mois... j'espère !). Est-ce que tu croises aussi Rohmer dans la rue ? (86 ans, et il a encore tourné un film qui sortira l'année prochaine, et que je hâte de voir : c'est vrai que je l'aime à la folie, Rohmer...). (Et Altman -qui est mort avant hier- nous a laissé en héritage un dernier film : peut-être tu l'as déjà vu ?).

Envie de voir Shortbus aussi, évidemment (mais pas encore sorti ici non plus, peut-être dans quelques semaines ?) : je reviendrai donc, peut-être, "plus tard"... One From The Heart est un de ces films dont je garde un très bon souvenir mais que je n'ai vu qu'au cinéma à sa sortie : ça me fait un peu peur de le revoir après tant d'années, surtout qu'il a ce halo de film culte (et de légende du fait qu'il a ruiné Coppola) : peut-être que si je le vois un de ces jours en DVD pour pas cher... Quant au film de ta quatrième affiche, pas vu non plus : je suis presque sûr que je ne l'apprecierais pas, il a lair d'un de ces films qu'il faut voir dans son contexte et dans son temps (?).

4. Le mercredi 22 novembre 2006, 13:33 par pomme

Le Resnais me fait envie, évidemment, même si j'ai souvent l'impression de voir sempiternellement le même film... ça doit venir des acteurs qui ne changent presque jamais ; cela dit, comment être déçue ? Quant à Shortbus, jentends louer partout le ton novateur de ce film, mais tout ce qui disserte sur le cul, films ou livres, me fatigue infiniment ; à mon avis ça n'a pas de sens, ce qu'il faut c'est le faire, pas en parler ;-)

Si jamais je m'y laisse entraîner malgré tout (pas mal de mes proches veulent le voir), je veillerai à éviter les fâcheux haletants ! J'aurais beaucoup aimé te voir remettre l'obsédé à sa place ;-)

5. Le mercredi 22 novembre 2006, 15:59 par nuages

D'Alain Resnais, "Smoking" et "No smoking" m'avaient aussi laissé dans "un état de jubilation absolue". Arditi et Azéma jouant tous les rôles avec une maestria incomparable, un humour dévastateur, une vraie interrogation sur les choix de l'existence...

6. Le mercredi 22 novembre 2006, 17:39 par Fauvette

Coeurs, déjà j'aime le titre. Je sens que je vais aimer, mais aimer ce film ! Merci pour ce billet.

7. Le mercredi 22 novembre 2006, 20:15 par zvezdo

j'ai bien aimé Shortbus, j'aimerais bien pouvoir dire que j'ai adoré Coeurs, et j'ai adoré ton billet !

8. Le mercredi 22 novembre 2006, 22:34 par valclair

Mais si Traou il faut parler souvent de cinéma car tu en parles bien!

Et tu donnes des envies. Enfin pour Coeurs . Mais je crois que j'y aurais été de toute façon. J'aime beaucoup le Resnais tardif, beaucoup plus que les plus anciens (même Hiroshima, oserais-je dire que j'y avais beaucoup baillé) Dans les récents il y a cette étincelle, cette jubilation le terme est bien choisi et c'est vrai que je l'ai particulièrement ressenti dans Smoking/No smoking.

Quant à Shortbus franchement ça ne me dit rien quoique je ne sois pas tout à fait bégueule...

9. Le mercredi 22 novembre 2006, 22:40 par Ennairam

ah ben oui, j'avais justement pensé à l'affiche de "et la tendresse bordel" en lisant ton billet. Je suis d'accord avec toi : je ne supporte pas le moindre bruit pendant le film, et même avant, j'aime bien le silence religieux de l'attente, mais bon, là, je suis rarement servie, sauf si je suis seule dans a salle ! Alors finalement, Shortbus, irai-je ou non...

10. Le jeudi 23 novembre 2006, 03:01 par Bailili

Resnais est, avec Sautet, LE cinéaste français le plus accompli, le plus jubilatoire, le plus joyeux, le plus jeune (eh oui !). On y va les yeux fermés et on en ressort les yeux émerveillés....

11. Le jeudi 23 novembre 2006, 07:03 par Traou

Anne, moi je trouve que ce sont les meilleurs arguments qui soient pour aimer un film ou pas ! ;-)

Gilda, c'est drôle, vous êtes plusieurs ici à me parler de "Smoking et "No smoking", et cela me donne moi aussi très envie de le revoir. Je me souviens d'une subtilité lointaine...

Pablo, au rayon des réalisateurs "seniors" (pour causer le politiquement correct), j'ai eu l'occasion de croiser à San Sebastian Manoel de Oliveira, pas loin de 98 ans, droit et noble, et vêtu d'une chemise vert pomme, ça m'a marqué ! Pour revoir "Coup de Coeur", c'est un peu compliqué car le DVD n'existe qu'aux Etats-Unis.

Pomme, bien d'accord avec toi, mieux vaut agir ! ;-) Mais il y a quand même, dans la littérature et le cinéma(de façon moindre), de très belles pages (et images) érotiques, voire pornographiques. Mais il faut beaucoup de talent et de liberté pour que ce soit beau.

Nuages, comme Gilda, tu me donnes envie de revoir cette variation sur la vie...

Fauvette, rendez-vous chez toi pour le compte-rendu, alors ? (si tu n'aimes pas, j'ai l'air malin)

Merci Zvezdo, j'avais croisé Shortbus chez toi aussi (tiens et toi je t'ai croisé l'autre jour dans la rue, mais tu ne m'as pas vue !)

Ah, si Valclair, en ce qui me concerne j'aime tous les Resnais, y compris les plus anciens. J'ai dans la mémoire la voix d'Emmanuelle Riva dans "Hiroshima". Et je reverrais volontiers "Providence" dont je garde un souvenir extasié...

Bonjour Ennairam et bienvenue. Cela m'a amusée de voir liés dans ton commentaire le "silence religieux" de l'attente et "Shortbus" :-)

Baïlili, j'ajouterais Tavernier à la liste (et puis quelques anciens aussi, Renoir, bien sûr, et...) Tu me raconteras ton "Coeurs" !

12. Le jeudi 23 novembre 2006, 09:32 par Matoo

Je ne connaissais pas l'affiche d'Et la tendresse... Elle est excellente !! :-D (celle des saisons du plaisirs le disait aussi avec beaucoup moins de circonspection, huhuhu)

13. Le jeudi 23 novembre 2006, 10:24 par younes

Que raconter à plus de 80 ans ? Quelles images faire ? De Oliveira, Rohmer ont gardé ( me semble-t-il car je n'ai pas tout vu) la même touche, ce qui n'est pas le cas de Resnais, de Hroshima à Coeurs, il y a du parcours.

Le plus important, peut-être, est quel cinéma faire après avoir fait du cinéma toute une vie ? Dans le billet de Traou, il y a encore deux films de deux générations différentes, de deux continents différents avec des façons de faire du cinéma, et deux vécus différents. Ce n'est pas anodin !

Je m'arrête car cela cogne dur dans ma tête...

14. Le jeudi 23 novembre 2006, 16:38 par Madeleine

Déjà qu'on entend que du bien de Coeurs, si tu le dis aussi, y'a plus qu'à !

Pourquoi ne regrouperais-tu pas tes billets sur les films dans une même catégorie ? C'est juste une suggestion, tu as certainement une raison pour ne pas l'avoir fait ;-)) (C'est juste que je cherchais ce que tu avais dit de Jean-Philippe et j'ai peiné à le retrouver)

15. Le jeudi 23 novembre 2006, 17:44 par cecile

:)

16. Le jeudi 23 novembre 2006, 22:18 par Traou

Matoo, c'est parce que tu es trop jeune ;-) Ce film date de 1979, quand même. L'affiche - et le titre - avaient beaucoup fait pour son succès... Il a beaucoup vieilli mais il y a des trucs dedans que peu oseraient aujourd'hui...

Younes, ce que j'aime chez ces "anciens" c'est qu'ils font aujourd'hui passer des messages sans aucune volonté de démontrer. Ils peignent la vie de façon de plus en plus subtile.

Madeleine, j'ai dit des choses sur Jean-Philippe, moi ?... Je ne m'en souviens pas vraiment. Alors comme ça il faut que j'ouvre une rubrique Madame Cinéma. Je vais y songer, promis ! :-) (mais ce billet-là, je suis obligée de le laisser dans la rubrique "Et la tendresse ?" quand même)

Bonjour, M'dame Cécile ! Ton sourire est toujours bienvenu. Bises

17. Le jeudi 23 novembre 2006, 22:51 par peter parker

Ce que j'aime bien en te lisant c'est que ton titre résume assez bien ton post: coeur et cul mon coeur balance.

Au lieu de nous informer d'éteindre nos portable dans les sales de ciné, il faudrait parfois rapeller de ne pas déranger son voisins.

Biz a Jim

18. Le jeudi 23 novembre 2006, 23:07 par Madeleine

Vi vi t'as parlé de Jean-Philippe même que tu devais acheter un disque de Johnny !!! l'as-tu fait ? parce que sinon ne compte pas sur moi pour t'en prêter un ;-))

(pour tes rubriques, tu fais comme tu veux hein !)

19. Le vendredi 24 novembre 2006, 15:30 par Pablo

Traou : le DVD de Coup de Coeur est bien sorti en Espagne, en octobre 2004 : il est vendu (éd. 2 disques, zone 2, sous-titres en anglais et en espagnol) chez dvdgo.com pour 12 euros (plus les frais d'envoi). Il est sorti aussi en Grande Bretagne, ou du moins on peut en trouver aussi une édition, en anglais seulement (1 disque, sans sous-titres), mais zone 2, dans le site de play.com : pour 7,50 euros (y compris les frais d'envoi). Je vais le chercher ce week-end à El Corte Inglés, et sinon je vais finir par le commander la semaine prochaine...!

20. Le vendredi 24 novembre 2006, 18:29 par Traou

Peter Parker, pourquoi seulement "mon coeur balance" ?... :-D (Jim t'embrasse aussi)

Pourquoi Madeleine, tu n'as PAS de disque de Johnny ?!!! Tiens ça me donne une idée de cadeau de Noël.... ;-)

Pablo, sois béni jusqu'à la septième génération !!! Je viens de commander le CD de "Coup de Coeur" sur play.com. Plenty of bisous reconnaissants !

21. Le vendredi 24 novembre 2006, 19:49 par Pablo

Alleluia, benedictus ab Traouribus sum !! ;-) (Mais attention à play.com, ça peut devenir addictif !! -bien que à ces prix...)

22. Le vendredi 24 novembre 2006, 21:06 par Dr Orlof

Vous avez raison de souligner l'incroyable liberté de ce film qui se fiche éperdument du "réalisme" (Ah! cette neige qui ne cesse de tomber) et de la psychologie pour atteindre les questions essentielles (la mort, ce qu'il y a après, le couple et ce qu'il y a après quand les coeurs se sont rétrécis...). Le film de Resnais est d'une richesse incroyable. C'est le plus beau film de l'année...

23. Le samedi 25 novembre 2006, 18:44 par Fauvette

Attention Traou tu vas te ruiner sur play.com ! Je n'ai pas encore vu le film, mais je sais que j'irai ! Bises amicales.

24. Le mardi 28 novembre 2006, 10:03 par Gei

Ah, "Et la tendresse, bordel", tout le souvenir de ma pré-adolescence... Je ne sais pas si il ne m'a pas marqué à vie, ce film. Tiens en attendant de savoir, je me taperais bien une verveine, moi ! ;)

(d'abord surpris que tu aies cette affiche dans ta chambre, mais à la réflexion, ça se tient !)

25. Le jeudi 30 novembre 2006, 06:42 par Traou

Je réponds un peu à contretemps, mais...

Pablo, le DVD a été expédié, je l'attends de pied ferme (et le coeur battant)

J'aime bien, comme vous, Dr Orlof, que l'on cache des vérités essentielles derrière une absence de réalisme... Et bienvenue !

Tu me diras ce que tu en as pensé, Fauvette. Je ne connaissais pas play.com, en effet, c'est peut-être un cadeau empoisonné que m'a fait Pablo, là... ;-)

Ah, Gei, je me doutais que tu connaissais tes classiques :-D Nous qui l'avons découvert à l'adolescence, il nous a tous marqué ce film (si j'avais un chat, comment l'appellerais-je ? Euh non, j'oserais pas...). Quant à la présence de l'affiche chez moi, elle surprend parfois, c'est vrai, mais j'ai mes raisons, qui ne sont pas forcément les plus évidentes au premier abord...