Babel

Qu'est-ce que j'en avais entendu parler, de ce film ! A Cannes, il était celui que j'avais tellement regretté de n'avoir pas pu voir, celui que certains avaient évoqué avec le plus de vibrato dans la voix.
J'aurais dû me méfier.
La déception a été à la hauteur de l'attente.
C'est terrible de se poser dans un fauteuil rouge d'une salle douillette et obscure, de s'y lover, de s'y pelotonner, sûre et certaine d'y passer un moment important, mouchoirs à portée de main (on m'avait prévenue à l'avance, et je suis une pleureuse, alors je prends mes précautions). Et de ressortir mitigée, déçue, puis au fur et à mesure que les heures avancent, furieuse. Après soi-même, de s'être fait avoir, après le réalisateur qui vous a déçue, après tous ces autres qui auraient mieux fait de ne rien dire parce que le désapointement aurait peut-être été moindre... Peut-être.

De Alejandro Gonzalez Inarritu, je connaissais la belle gueule, et surtout les deux films qui l'ont révélé : "Amores Perros" (Amours chiennes) qui m'avait prise aux tripes, et "21 Grammes", qui m'avait prise au coeur. Violemment bouleversée, les deux fois.

"Babel" reprend le procédé de ces deux merveilles : l'entrecroisement des destins, des souffrances d'humains dont la vie se brise ou change violemment de cap, pour un geste, une décision, une seconde suspendue, un mouvement, une émotion incontrolée, un coup de volant de trop...

Une sorte de "maraboud'ficelle-de cheval-de course-à pied...." infini et cruel, ou la vie ne tenait qu'à un fil, où les chiens et les hommes s'entretuaient, où parfois un coeur changeait de propriétaire dans un infime trait d'espoir. Rare chez Inarritu, l'espoir...

Dieu sait que je suis loin d'être quelqu'un d'optimiste, et que je pense très sincèrement que la vie est faite de beaucoup plus de souffrance(s) que de quoi que ce soit d'autre, mais là ! Il me bat à plates coutures, le beau Alejandro, petite joueuse, je suis...

On dirait qu'il a écrit son scénario (il a été aidé, d'ailleurs, par Guillermo Arriaga, le même co-scénariste que les deux précédents opus) avec à l'esprit une sorte de joie mauvaise à faire subir à ses personnages toutes les avanies possibles et imaginables, et rajoutons-en trois couches parce que ça plaît, le malheur, coco ! Et cette façon subtile qu'il avait de tricoter entre eux les destins de façon cruelle et imparable, ne tient plus dans "Babel" que du procédé, artificiel, voire racoleur, et plus du tout d'une alchimie humaine et sensible (c'est qu'il a du budget maintenant, Alejandro, alors il peut tourner au Maroc, et au Mexique, et au Japon, et avec des stars, siouplait !). A ce titre, l'épisode "japonais" de l'affaire, est marié aux autres de façon tout à fait tirée par les cheveux (il devait avoir envie d'aller faire un tour là-bas, sans doute, parce que le "battement d'aile du papillon" qu'est censé être l'épisode japonais aurait pu prendre place n'importe où ailleurs et de mille autre façons).

Bon, en fait, c'est le scénario qui m'emmerde. Lourdingue et m'as-tu-vu. Facile. Du flan. Des rebondissements tellement alambiqués et nombreux qu'ils en tuent l'émotion, qu'on en voit les grosses ficelles à travers la trame à moult reprises. Bel exemple, l'épisode des enfants perdus dans le désert avec leur nounou mexicaine - oui, ceux-là même dont la mère s'est fait tirer dessus alors qu'elle roupillait tranquillement dans son autocar au Maroc et dont le couple ne va pas fort depuis qu'ils ont perdu un bébé de la mort subite du nourrisson, ouf, c'est tout ? - cette scène donc, révèle la perversité (et la maladresse, là, car c'est tellement voyant) du scénario, qui choisit de montrer à leur réveil uniquement la nounou et le petit garçon, ignorant sciemment la petite fille, et offrant ainsi au spectateur quelques minutes supplémentaires d'angoisse et d'adrénaline : mais où est-elle, la gamine ? Que lui est-il arrivé, grands dieux ?

Au niveau de la réalisation, cependant, j’avoue qu’Inarritu m’a quand même bluffée. Il y a des moments magnifiques, une force qui se dégage de ces mouvements de caméra, de ce mariage d’images et de sons violents. Il est un grand faiseur d’atmosphère, et campe des personnages auxquels on s’attache, malgré tout.

Aidé par ses acteurs, tous excellents. Moi qui ne suis pas très « bradpittienne », je l’ai trouvé impeccable (et ça lui va drôlement bien, les tempes grisonnantes et les rides au coin des yeux, ma foi). Gael Garcia Bernal fait de la figuration (quelle pitié, bon j'ai quand même pu réviser un peu mon espagnol), Cate Blanchett fait très bien les femmes déçues par leur mari qui perdent beaucoup de sang en étant presque très courageuses, les enfants sont très blonds et propres ou très bruns et sales, c'est en option. Et la japonaise-sourde-et-muette-qui-est-frustrée-sexuellement-au-point-de-draguer-son-dentiste-sans-sa-culotte-et-qui-a-trouvé-le-cadavre-de-sa-mère-qui-s'était-tiré-une-balle-dans-la-tête est très mignonne quand elle sourit. Si.

Babel

PS pour Madeleine : je crois que je parle des films d'ordinaire dans la rubrique "Vu, entendu", à vérifier...

Commentaires

1. Le lundi 27 novembre 2006, 21:44 par Pablo

Merci, merci pour ta critique ! J'ai beaucoup aimé "21 grammes" (au cinéma) et ce n'est qu'après que j'ai pu voir "Amores perros" (en DVD) dont j'avais lu des critiques unanimes. Par contre, certains ont trouvé que "21 grammes" ne faisait qu'exploiter de façon purement formelle et avec une "estéthique de spot publicitaire" (sic) le style que González Iñárritu avait trouvé dans "Amores perros" : non seulement j'ai été très en désaccord avec ces appréciations, mais j'ai adoré les trois personnages, le tressage de leurs histoires, le jeu magnifique de Sean Penn -qui dans un film constitue toujours pour moi une garantie-, Benicio del Toro et Naomi Watts -qui m'avait déjà émerveillé dans "Mulholland Drive"- et lust but not least la photo précise et délicate de Rodrigo Prieto, qui, comme dans "Amores Perros", faisait partie de l'équipe de "21 grammes" : dans les deux films il aidait très bien à définir (et à différencier) les personnages et les situations, avec son traitent des couleurs et de la texture de la lumière : je vérifie qu'il est aussi le directeur de la photo de "Babel", que je ne pourrai voir qu'à partir du 15 décembre.

2. Le lundi 27 novembre 2006, 21:49 par Pablo

... et encore Gustavo Santaolalla comme compositeur de la BO ! Décidément, González Iñárritu aime bien s'entourer des mêmes collaborateurs ! ¿Rien à dire sur la musique de "Babel", Traou?

3. Le mardi 28 novembre 2006, 08:46 par gilda

Ce que tu décris, la déception après le "Enfin je vais le voir" m'est arrivé souvent (et pas que pour des films, tiens, j'y pense) et tu le racontes bien.

J'aime beaucoup ta "japonaise-sourde-et-muette-qui-est-frustrée-sexuellement-au-point-de-draguer-son-dentiste-sans-sa-culotte-et-qui-a-trouvé-le-cadavre-de-sa-mère-qui-s'était-tiré-une-balle-dans-la-tête", comme elle donne irrésistiblement envie d'aller voir le film !!! (je rigole).

Pour ma part, ce week-end, j'ai vu un vieux Boorman tout bête (une trame on ne peut plus classique : le type embarqué par amitié dans une embrouille malfrateuse, et qui se fait piquer et sa part de magot et sa femme par celui qui l'a embarqué dans cette galère et laissé pour mort (tant qu'à faire) sauf qu'il ne l'est pas (ta-da) et revient se venger) mais qui était très très bien, plein d'inventivités, avec un Lee Marvin du genre ingérable, un petit bonheur d'amoureux du cinéma.

4. Le mardi 28 novembre 2006, 09:49 par Anne

Je n'avais pas d'envie de ce film de toute façon, mais ton histoire de kleenex m'inspire...

5. Le mardi 28 novembre 2006, 12:06 par younes

Je dois avoir un sixième sens avec les films, une sorte de feeling periphérique... Babel, je ne sais pourquoi je ne le sens pas, et je n'irai pas le voir, sauf en DVD. J'ai adoré ses 2 précédents et je trouve que pour certains réalisateurs, leur talent est inversement proportionnel aux sous dont ils disposent. Moins ils en ont, plus ils sont bons...

6. Le mardi 28 novembre 2006, 12:07 par Satsuki

Ce trop-plein de malheur, je l'avais déjà ressenti en voyant "21 grammes" (de plus la salle était comble, les gens derrière passaient leur temps à causer à voix haute des derniers développements du film quand ils ne répondaient pas tout simplement à un appel téléphonique et mon accompagnateur ce soir-là essayait sournoisement de faire en sorte que je le quitte pour ne pas avoir à me quitter, ça faisait peut-être beaucoup d'un coup…) Malgré tout ça, j'avais quand même trouvé les acteurs très bons, surtout Sean Penn et Naomi Watts… Ces temps-ci, je ne suis pas très aventureuse au cinéma, je me contente très bien de "Prête-moi ta main" ou du dernier Woody Allen… 

7. Le mardi 28 novembre 2006, 20:55 par nuages

Voilà une critique bien torchée, vigoureuse et pleine d'humour ! J'avais vu la bande-annonce, fort bien faite, de ce film, et elle m'avait donné envie de le voir (pourtant, en général, les bandes-annonces me dissuadent). Je n'ai pas encore vu ce film. Je me souviens par contre de deux fortes déceptions que j'ai aussi eues à propos de "films incontournables dont tout le monde parle" : "La vie est belle" avec Benigni, que j'ai trouvé surfait, pas crédible, lourdaud, maladroit... "Breaking the Waves", de Lars Von Trier, mélodramissime histoire de sacrifice christique : l'épouse-qui-se-transforme-en-catin-du-village-par-rédemption-pour-rendre-l'usage-de-ses-membres-à-son-mari-cabossé-par-un-accident-terrible-sur-une-plateforme-pétrolière...

8. Le mardi 28 novembre 2006, 22:31 par Bailili

Pas vu , j'avais envie, je n'ai plus envie ! Par contre, Ma Puce a adoré (14 ans)...

9. Le mercredi 29 novembre 2006, 13:29 par Fauvette

J'aime bien la façon dont tu mets en scène ta séance de cinéma : je t'imagines "pelotonnée, lovée" dans un siège rouge, avec ton mouchoir ! C'est vrai qu'aller au cinéma c'est toujours un moment de plaisir, d'émotions, de souffrance parfois, mais comme c'est excitant ! Autre chose que de regarder un film à la tv !

Bon, je me fie à ta perception et à ta critique du film : je n'irai pas. D'ailleurs je n'ai pas encore eu le temps d'aller voir Coeurs, mais ce week-end j'y compte bien !

Bises à toi Traou !

10. Le mercredi 29 novembre 2006, 14:22 par Madeleine

J'avais aimé "21 grammes" ! Dommage au vu de ce que tu racontes, je ne me laisserai pas tenter par celui-ci. Vu "Prête moi ta main" hier soir ; j'en ai apprécié les dialogues.

(merci du PS)

11. Le jeudi 30 novembre 2006, 06:35 par Traou

Pour être honnête, je connais pas mal de gens qui ont adoré ce film, alors j'encourage chacun à se faire sa propre opinion... malgré ma virulence...

12. Le jeudi 30 novembre 2006, 14:16 par Coumarine

Vais-je oser aller à l'encontre du consensus? à l'encontre de ton avis, chère Traou? Pour ceux qui n'ont pas vu le film, cela me semble évident de le voir pour se faire une opinion personnelle, non? Eh bien moi je l'ai vu ce film, et j'ai été touchée, et même très fort C'est l'entrecroisement des destins qui me frappe, parce que OUI ce sont des choses qui arrivent (les hasards , les synchronicités dans les rencontres, est un thème qui me passionne, ainsi que l'effet papillon) Un couple déchiré par la mort subite du nourrisson, parce que le mari n'a pu supporter la souffrance, oui ça arrive, je peux te l'assurer...une ado mal dans sa peau parce qu'elle croit que à cause de son handicap personne ne peut l'aimer, mon dieu, tous ceux ceux qui ont des ado peuvent comprendre cela...c'est tellement vrai, et pas que au japon... Ce qui m'a intéressée, c'est l'absolue différence d'atmosphère selon qu'on se trouve dans l'enfer de Tokyo, ou dans le désert marocain, ou en plein milieu d'une fête de mariage au Mexique... Des thèmes difficiles sont effleurés sans bcp de paroles, mais de manière très dure: le thème de l'immigration de la nounou mexicaine qui va devoir "réintégrer" son pays, le drame de la mort d'un enfant et la difficulté à le vivre non seulement pour un couple, mais pour les frères et soeurs (un petit moment qui pour mloi est TRES fort (mais pourrait passer inaperçu) c'est qd le petit garçon en touche un mot à sa nourrice dans sa peur de s'endormir et de mourir dans son sommeil, comme le petit frère...c'est tellement JUSTE, tellement bien vu ça... la fille handicapée et sa difficulté à vivre une vie normale d'ado de son âge, difficulté d'autant plus grande que l'handicap ne se voit pas au premier regard (elle est sourde) Pour moi, ce film est profondément humain, il m'a touchée, par plusieurs de ses thèmes, dont celui de la "synchronicité" n'est pas le moindre Voilà...

Mais bon je dois manquer de sens critique, sûrement, ou alors je me laisse toucher par certains thèmes qui selon moi

13. Le jeudi 30 novembre 2006, 14:59 par Traou

Chère Coumarine, tu peux absolument oser aller contre mon avis, qui ne vaut que pour moi. Et ton sens critique est aussi valide que le mien. C'est pourquoi j'ai préféré ajouter le commentaire précédent le tien car je crois qu'il n'y a pas de consensus contre ce film, et je connais même beaucoup de gens qui comme toi, ont été extrêmement touchés par "Babel", comme j'ai pu l'être par les précédents d'Inarritu. J'ai eu une discussion houleuse au sujet de ce film pas plus tard qu'hier avec quelqu'un qui n'était pas du tout de mon avis (et vice-versa).

J'ai eu l'impression dans ce film que le réalisateur réutilisait les mêmes recettes et qu'on essayait ainsi de "m'extorquer" de l'émotion de manière fort peu subtile et avec une surenchère dramatique qui a fini par m'exaspérer. Je sais que la vie regorge de souffrances, grandes ou petites, mais j'aime que l'émotion naisse d'une démonstration de celles-ci peut-être un peu moins fracassante...

Quant aux "synchronicités", je n'en vois personnellement pas dans ce film, des "synchronismes" peut-être, mais il s'agit là d'évènements qui s'enchaînent où qui sont la cause les uns des autres, non pas de ces "hasards signifiants" nommés par Jung... Enfin, à mon avis. :-)

14. Le jeudi 30 novembre 2006, 17:01 par JC bataille

Avec vos deux avis, on se forge une opinion, merci.

15. Le jeudi 30 novembre 2006, 17:11 par Coumarine

Traou, c'est fou comme on peut avoir parfois un avis différent! comme quoi... Je n'ai pas vu les précédents films de ce réalisateur, je ne peux donc pas comparer ce film ci aux précédents... Ce avec quoi je ne suis pas d'accord avec toi, c'est quand tu parles de "surenchère dramatique", alors que moi au contraire (comme l'exemple du petit garçon qui n'ose pas s'endormir) je trouve que les choses sont amenées avec beaucoup d'humanité et de finesse. Ce film ne m'a pas arraché des larmes (alors que comme toi, je serais plutôt genre madame kleenex), ce qui me fait dire qu'il ne sombre pas dans un mélo facile Etonnant comme on peut avoir des perceptions différentes... Tu sais Traou, parfois cela m'effraie: les différences de perception... Je crois que je vais en faire une entrée

16. Le vendredi 1 décembre 2006, 08:39 par Pablo

Merci aussi à Coumarine pour sa critique !! Celle de Traou ne m'a paru tout à fait négative, d'ailleurs (elle louait la réalisation du film, par exemple), et en fait ses commentaires m'avaient déjà donné l'envie de voir Babel et de comparer ma vision avec la sienne -je dois encore attendre sa sortie à Madrid, dans deux semaines-. J'ai en tout cas très envie de partager votre expérience cinématographique 1300 km au Sud et de comparer vos différences de perception avec éventuellement la mienne : heureusement qu'elles existent, ces différences, Coumarine, et qu'une même oeuvre ou un même événement peuvent toujours être interprétés de façon différente : je trouve que cela constitue une richesse et une chance plutôt qu'un paradoxe : sinon la vie serait beaucoup plus monotone... !

17. Le mardi 23 janvier 2007, 03:49 par tib

Salut vous tous..et tout particulierment bonjour a Traou... Vous avez tous bcp parle de la difference de perception et dans le cas de ce film elle est impressionnante... En effet, je crois que personne na eu la meme perception de ce film que moi ( et surtout pas traou qui ne fait que decrire le film sans essayer de tirer aucun message...c es un peu trop simple pour critiquer un film).. Ce qu il faut retirer de ce film est la relation qui existe entre les enfants presents dans toutes les situations...d apres moi, le film essaie de montrer que l amour qu ont les parents pour leurs enfants est le meme quelque soit la culture, l environnement, le passe, le language des protagonistes...c est la plus belle chose qui ressort de ce film et c est une des choses qu il faut retenir...(on se fout completement que la japonaise n est pas de culotte...cf traou..) Chacun vit dans son monde...on le voit dans le film et dans les commentaires sur ce film..malgre cela certaines bases sont universelles...cela est tres rassurant...message d espoir...

18. Le mardi 23 janvier 2007, 07:39 par Traou

Tib, voilà une drôle de façon d'appréhender une oeuvre - qu'elle soit cinématographique, littéraire, picturale, peu importe - que de considérer qu'il FAUT en retirer ci ou ça... Comme vous le dites, personne n'a sans doute eu la même perception que vous. La vôtre vous appartient et mon billet d'humeur à propos de ce film est aussi légitime (surtout en ce lieu) que ce que vous choisissez d'en retenir ou de trouver peu important à son sujet.

19. Le mardi 30 janvier 2007, 00:57 par nas

salut a vous tous... et bien je suis desolee mais moi aussi j'ai ete bien meme trop deçue par Babel...

20. Le vendredi 9 février 2007, 21:13 par julian

Comme toi traou, j'ai ressentis strictement la meme chose !! j'étais en colère à la fin d'avoir consacré 2h20 pour ce film aussi creux, soupoudré de tragédie sans subtilité !!

Je suis sûr qu'ils ont passé un accord avec la compagnie Klenex, et c'était donné comme but de faire pleurer les gens !!! à croire que ça a marché pr bcp de monde.

21. Le vendredi 9 février 2007, 21:16 par OncleSam

Oncle sam est parmis nous ;)

22. Le lundi 27 août 2007, 17:01 par ascadyah

Ce film est simplement vrai, et peu importe si l'on réutilise les mêmes recettes, je crois qu'il n'ya pas de péremption pour l'émotion, elle est tout aussi renouvelable que ces "recettes". Mais toutefois, je ne trouve pas que ce film est une sorte de copié collé, il faut s'interroger plus serieusement. En voyant cet entremêlage progressif, je voyais un point de vue objectif du monde au jour d'aujourd'hui. On parle dedans de mondialisation et de ses effets, des rapports humains, de l'amalgame et de la paranoïa que le terrorisme provoque en parti du aux médias (alors que la femme se vide de son sang et attend du secours dans l'agonie, toute la planète est alertée de l'info, on parle de mobilisation qui de surcroît est ici surtout médiatique). Ce film est simplement la somme de tout ce que l'homme a entrepris jusqu'à aujourd'hui notre époque, époque des OGM, du nucléaire, du clonage, des attaques terrosites et de l'entretien de la peur. Donc oui ce n'est pas un film fleur bleu, nous sommes d'accord, c'est un film actuel. Le réalisateur dresse le tableau et laisse libre le spectateur se faire son opinion car les critiques sont sous-jacentes (l'enfant américain qui dit à sa nounou "c'est toi la méchante", le fait de prendre une balle au Maroc est interprété automatiquement comme un acte terroriste), je pense qu'il faut regarder les choses en profondeur plutot que de constater seulement et simplement le côté pathétique au sens littéraire. Ce n'est pas pour rien qu'ont été choisis des personnages situés au Japon, Maroc, USA et Mexique; pensez mondialisation, pays du nord et pays emergents, et là vous verrez plus loin qu'une ado asiatique à poil sur un balcon.

23. Le mardi 28 août 2007, 16:55 par marocaine

je suis marocaine,une grande parite du film a été réaliser au maroc, ce film ne reflete pas la vrai image du maroc,il reflete seulment la pauvreté, l'inséucurité et la mauvaise organisation, c'est pas du tout le maroc,

24. Le dimanche 14 octobre 2007, 05:58 par mustapha elbaqali

je suis marocain.je trouve le film de babel un tres beau film. le maroc aussi un beau pays. vraimment il ma touchez ce super film.

25. Le mardi 16 octobre 2007, 13:25 par bebert

Ceux qui critiquent sont des gros cons qui n'iront rien compris et pour les autres quelle émotion .......

26. Le jeudi 25 octobre 2007, 23:10 par MOHA

le mec qui critiquent le mardi 16 octobre 2007 a 13.25.avec bebert c quoi votre critiquent ? TU NE SAIS RIEN DANS LE CINEMA